Biohacking : c'est okay de ne pas pouvoir tout faire (personne le peut !)
À lire impérativement....
...Et je vais même vous expliquer pourquoi c’est une très bonne chose.
Il y a quelques années, j’ai commencé à réaliser quelque chose de fondamental : le biohacking ne devrait pas être une source de stress. Et pourtant… plus on lit, plus on écoute, plus on scrolle… plus on se sent dépassé.
On découvre une nouvelle molécule, un nouveau gadget, une nouvelle habitude matinale censée nous rendre immortels… et notre cerveau part en vrille : “J’ai pas encore fait ça, je devrais aussi tester ça, je suis en retard, j’oublie un truc fondamental, je vais vieillir plus vite que les autres…”
Stop.
Respire.
Tu es humain(e). Et moi aussi.
🎯 On ne peut pas tout faire (et ce n’est pas grave)
Si tu te sens coupable de ne pas tester les bains de glace, le NAD+ en injection, la restriction calorique, le grounding pieds nus au lever du soleil, l’hyperbaric chamber, l’optimisation du HRV via le breathwork, les peptides injectables, les trackeurs de glucose en continu, la cryothérapie, la chrononutrition, le sauna infrarouge, l’Ayurveda, le kombucha fait maison, le test de la Dunedin Pace, le collagène marin issu de méduses tibétaines... je te rassure : personne ne fait tout ça tous les jours. Vraiment personne.
Même les plus “hardcore” d’entre nous doivent faire des choix. Parce que le temps, l’énergie mentale, le budget et l’environnement logistique sont limités. Et surtout… parce que trop de hacks tuent le hack.
🧠 La sur-optimisation devient contre-productive
Tu vois ce moment où tu commences à stresser de ne pas avoir eu assez de lumière bleue le matin, ou que tu déplaces tout ton agenda pour une séance de lumière rouge infrarouge parfaite de 18 minutes, ou que tu culpabilises de ne pas avoir pris le supplément #28 à jeun à exactement H+6 min ? C’est à ce moment-là que le biohacking commence à saboter ta longévité au lieu de l’optimiser.
Pourquoi ? Parce que le stress chronique, même lié à une quête “positive”, active les mêmes cascades inflammatoires et déséquilibres hormonaux que n’importe quel autre stress : cortisol élevé, sommeil perturbé, digestion déréglée, système immunitaire déréglé.
Bravo, tu fais tout “comme il faut”… sauf que tu crées un terrain inflammatoire à force de vouloir “trop bien faire”.
🧬 Choisir ses biohacks : pas besoin de tout, juste de ce qui est bon pour toi
Ce que je conseille (et que je fais personnellement), c’est de choisir tes biohacks en fonction de TON objectif prioritaire du moment.
On ne cherche pas à tout faire. On cible.
Tu veux :
Travailler sur ta concentration et ton énergie mentale ? → Respiration, lumière naturelle, uridine, cold exposure.
Renforcer ton immunité ? → Glutathion, NAC, champignons médicinaux, HRV training.
Réduire l’inflammation chronique ? → Glycine, curcumine liposomale, jeûne intermittent.
Booster la récupération musculaire ? → Sauna, créatine, red light, sommeil profond.
Tu n’es pas obligé de faire tout en même temps. Tu peux cycler, tester, adapter.
🔄 Cycler ses hacks : la clé de l'efficacité durable
Beaucoup de gens pensent qu’un bon biohack = un hack qu’on fait tous les jours toute sa vie.
Erreur.
Le corps s’adapte. Et parfois, il faut justement rompre l’habitude pour recréer du stimulus.
Moi, je fais des cycles :
Peptides : par séries de 3 ou 4 semaines, puis pause.
Cold exposure : surtout quand je suis fatiguée ou mentalement à plat.
Glutathion transdermal : tous les jours quand je sens que mon foie crie à l’aide (pollution, voyage, toxines).
Jeûne intermittent : 5 jours sur 7, avec 2 jours de “freedom eating” pour recalibrer le métabolisme.
Cela me permet de préserver l'efficacité et de ne pas saturer mes récepteurs ou mon mental.
🧘♀️ Moins de pression = plus de longévité
J’ai vu des gens se cramer à force de vouloir trop optimiser.
J’ai même failli passer par là. Un jour, mon Oura Ring m’a envoyé un warning : “Low HRV. Elevated temperature. Rest today.” Et j’ai éclaté de rire… j’avais tout “bien” fait cette semaine-là. Mais j’avais oublié un truc fondamental : la joie. Le plaisir. La simplicité.
C’est à ce moment-là que j’ai décidé d’arrêter de vouloir tout faire. Et de ne plus suivre que ce qui me nourrit vraiment, dans tous les sens du terme.
✨ Le vrai biohacking, c’est l’écoute
Alors voilà mon message du jour :
Tu n’as pas besoin de tout faire. Tu n’as pas besoin d’être parfaite. Tu as juste besoin d’être alignée.
Le biohacking, ce n’est pas une course à celui ou celle qui empile le plus de gadgets, de tests ou de molécules. C’est une quête de connaissance de soi. Un chemin. Un art du vivant.
Et parfois, la meilleure chose à faire… c’est de ne rien faire du tout. Juste respirer. Ressentir. Être.
Valérie Orsoni
Biohacker depuis 1998 et Experte en Longévité
==> je serai un speaker à la Biohackers World Conference - Miami - Nov 1-2, 2025
ps : je suis aussi la fondatrice de LiliWarrior, une marque de vêtements 100% éco-responsable et NON TOXIQUE meilleure pour la planète, donc pour notre santé (ce qui nous inscrit résolument dans un cercle vertueux !)
et de
LeBootCamp.fit mon site de coaching en ligne qui vous offre une foultitude de programmes fitness, nutrition et plus encore (code FIT50 = 50% de remise sur votre premier mois !).
Super ! Oui ! Merci beaucoup de nous le rappeler ! Pas besoin de tout faire mais ce qui nous correspond par priorité
Merci Valérie !
Que cela fait du bien de te lire et nous rappeler l essentiel cet alignement que nous recherchons toutes. 🙏