[GRATUIT] Protocol Fitness Inspiré par l'Anthropologie
Nous sommes de plus en plus nombreuses et nombreux à porter des bracelets, montres et bagues connectés. Mais nous aident-ils vraiment ? J'ai mené l'enquête. Décryptage.
Si vous en utilisez plusieurs, choisissez celui qui a le plus d’impact pour vous.
Pressé.e ? Foncez en fin d’article pour mon protocole biohacking du mouvement inspiré par l’anthropologie.
Pendant des années, j’ai refusé de porter une Apple Watch.
La première fois que j’ai essayé, je me suis rapidement rendu compte que les notifications étaient une véritable agression : elles perturbaient ma concentration (déjà fragile après 15 minutes sur un même sujet !) et créaient un stress diffus.
D’ailleurs, une étude de l’Université de Californie a montré que recevoir plus de 85 notifications par jour augmente significativement les niveaux de cortisol et perturbe la concentration. Certaines personnes en reçoivent plusieurs centaines ! Imaginez l’impact neurologique sur le long terme…
Et puis, avouons-le, regarder sa montre pendant une conversation est impoli. Tout comme le fait d’avoir en face de soi quelqu’un dont le regard revient sans cesse vers son poignet — comme si la fin du monde allait s’annoncer à travers une notification.
Bref, j’ai abandonné l’Apple Watch.
Les débuts de mon flirt avec le quantified self
J’avais juré de ne plus rien porter d’électronique au poignet… sauf lors de mes expéditions, où la Vertix (Coros) m’était utile pour gérer l’altitude. Mais son côté massif et très masculin me décourageait de l’utiliser au quotidien.
Et puis, il y a environ 8 mois, j’étais en interview avec Tony Wrighton, biohacker britannique de renom, qui portait une Oura Ring. Je me souviens lui avoir dit en direct que jamais je ne porterais un tel gadget.
C’était sans compter la pression du monde du biohacking où quasiment tout le monde arbore une Oura Ring, un bracelet Whoop, voire les deux en plus d’une Apple Watch — comme si multiplier les trackers allait nous transformer en surhommes ou surfemmes.
Résultat ? Six mois plus tard, j’ai cédé. Oui, je l’avoue !
La révélation Oura : comprendre son sommeil
Les premiers mois avec l’Oura Ring furent passionnants.
Cette bague m’a aidée à doubler mon sommeil profond grâce à des ajustements précis (lire mon article à ce sujet).
Selon les experts du sommeil, l’Oura est aujourd’hui l’outil connecté le plus fiable du marché pour mesurer les cycles nocturnes.
Mais rapidement, j’ai remarqué des incohérences :
Une nuit de 6h30 avec 1h45 de sommeil profond et 2h de sommeil paradoxal → score : 86 (correct mais pas optimal).
Une nuit de 8h avec seulement 57 minutes de sommeil profond → score : 95 (quasi parfait).
Cela illustre le biais algorithmique : l’Oura se base encore sur l’idée — issue de la révolution industrielle — qu’il nous faut 8h de sommeil standardisées. Or, comme l’a rappelé l’anthropologue Matthew Wolf-Meyer dans son ouvrage The Slumbering Masses, le sommeil biphasique (en deux phases) était la norme chez nos ancêtres.
Le sommeil monophasique (dormir 7–8 h d’un seul bloc la nuit) n’est donc pas inscrit dans nos gènes.
Historiquement, les humains dormaient donc de façon biphasique (premier et second sommeil) ou avec des siestes, comme on l’observe encore dans certaines tribus.
C’est la révolution industrielle, avec les horaires d’usine et l’éclairage artificiel, qui a imposé ce modèle continu.
Aucune évolution génétique ne prouve que nous soyons devenus “faits” pour le monophasique.
👉 C’est donc un choix culturel et contraint, et non un besoin biologique naturel.
Petit rappel sur ce sujet :
[gratuit] 💤 8 Heures de Sommeil : Le Grand Mensonge
Pendant des décennies, on nous a répété que "dormir 8 heures par nuit" était la norme absolue pour rester en bonne santé.
Comparatif : Oura vs Whoop
Curieuse, j’ai décidé de comparer l’Oura Ring avec le bracelet Whoop. Résultat ? Les mêmes nuits donnent des données très différentes :
Pour l’un, ma nuit est “magique”.
Pour l’autre, elle est “catastrophique”.
Écart de 30 minutes sur le sommeil profond (!).
À qui faire confiance ?
Un chercheur en chronobiologie de Stanford m’a confié lors d’une conférence :
“Ces appareils sont utiles pour donner des tendances, mais aucun n’est à 100 % précis. Ce qui compte vraiment, c’est comment vous vous sentez au réveil.”
Et l’activité physique dans tout ça ?
Là encore, les trackers brouillent les cartes. On nous dit qu’1h de sport par jour et 10 000 pas suffisent. Sauf que ces “10 000 pas” sont une invention marketing d’un fabricant japonais de podomètres en 1965 (Manpo-kei, littéralement “compteur de 10 000 pas”). Aucune base scientifique !
Nos ancêtres bougeaient naturellement 6 à 8 heures par jour : chasser, cueillir, fuir les prédateurs, monter des abris. Comme le rappelle l’anthropologue Herman Pontzer (auteur de Burn), le corps humain est conçu pour un mouvement permanent et varié, pas une heure isolée sur un tapis de course.
Pire : certains trackers nous “punissent” en indiquant qu’on en fait trop, car le corps n’aurait pas le temps de récupérer. Mais si je cours 1h le matin, nage 1 km l’après-midi et fais un petit circuit abdos le soir avec mon Ventre Plat Extrême, est-ce vraiment “trop” ? La réponse est NON, bien évidemment !
Le piège des chiffres
Le plus ironique ? Une fois nos “objectifs” atteints — fermer deux cercles, atteindre 12 000 pas — nous avons tendance à nous arrêter. Comme si bouger plus n’était pas “utile”. C’est faux.
Les anthropologues rappellent que le mouvement n’était pas une option, mais une condition de survie. Aujourd’hui, c’est un choix. Et nos outils de tracking, censés nous libérer, finissent parfois par nous enfermer dans des chiffres artificiels.
C’est pour cela que je ne me base JAMAIS sur : les calories soit-disant brûlées (elles sont erronées dans 95% des cas), sur le fait que j’ai “atteint” mon objectif, ou que j’ai assez marché.
Je sais qu’il faut bouger, et le plus souvent possible, donc, c’est ce que je fais !
Et je partage avec vous ici, mon
PROTOCOL BIOHACKING INSPIRE PAR L’ANTHROPOLOGIE
==> Cliquez ici pour le télécharger <==
⚖️ Philosophie
Le mouvement n’est pas un “workout” que l’on cale dans son agenda. C’est la base de la vie humaine.
Nos ancêtres chasseurs-cueilleurs bougeaient 6 à 10 heures par jour : marcher, porter, grimper, se reposer, sprinter.
🚶 Daily Baseline – Les indispensables
• 12 000 à 15 000 pas par jour, répartis tout au long de la journée. Si vous avez du mal, mon programme de marche Fit Morning est idéal pour cela !
• Snacks de mouvement toutes les 45–60 min : squats, fentes, pompes au mur, étirements ou simplement se lever. Avec mes programmes Ventre Plat Extrême Résultat et Fesses Bombées en 8 min par jour peuvent vraiment vous aider.
• 20–30 min d’assise au sol chaque jour → stimule naturellement la mobilité (hanches, chevilles, genoux).
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🏋️ Mix fonctionnel hebdomadaire (inspiré des chasseurs-cueilleurs)
1. Endurance basse intensité (5x/sem)
60–90 min de marche, rucking (marche avec sac lesté) ou vélo. → Imite la migration et la cueillette. Vous pouvez aussi vous inspirer de mon programme Super Spinning si vous préférez faire du vélo.
2. Porter / charges (2–3x/sem)
Farmer’s carry, sacs de sable, courses sans chariot. Séances de 10–20 min.
→ Développe la force de préhension et la stabilité du tronc.
3. Grimper / suspension (3x/sem)
Dead hangs, barres de singe, grimper aux arbres.
Commencer à 30 sec → progresser vers 2 min cumulé.
→ Favorise la santé des épaules et des articulations.
4. Explosivité (1–2x/sem)
Sprints de 10–20 sec, idéalement en côte.
6–8 répétitions avec récupération complète.
→ Stimule la longévité par le stress hormétique.
5. Force au poids du corps (3x/sem)
Pompes, squats, fentes, planches, tractions.
Séances de 20–30 min.
→ Pas de machines, juste la force “primal”.
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🌿 Biohacking Add-ons
• Respiration nasale pendant les marches d’endurance → meilleure oxygénation.
• Marches pieds nus (2–3x/sem) → proprioception + réduction de l’inflammation.
• Exposition au soleil tôt le matin (sans lunettes de soleil) → réinitialise le rythme circadien.
• Binaural beats / podcasts durant les marches lentes → stimule le corps et l’esprit.
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🛌 Récupération (non-négociable)
• 1 journée complète de repos actif : mobilité douce, étirements, marche nature.
• Thérapie chaud/froid → résilience articulaire.
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👉 Bouge comme tes ancêtres : la plupart du temps lentement, souvent avec force, parfois vite.
==> Cliquez ici pour télécharger le programme <==
À retenir….
Ces gadgets peuvent être utiles pour :
Prendre conscience de nos habitudes.
Tester des interventions (nutrition, lumière rouge, méditation, etc.).
Observer des tendances.
Mais ils ne doivent pas remplacer notre ressenti. Comme je le répète dans mes conférences :
👉 “Si vous vous réveillez plein d’énergie, c’est plus fiable qu’un score à 95 sur une app.”
Et comme le dit mon ami médecin, Dr, Gina Tobalina (qui m’a autorisé à la citer) : “I think you are giving Oura too much power or the algorithm too much credit. It is a tool, not Gospel”, en français “Je pense que tu donnes trop de pouvoir à Oura, ou trop de crédit à son algorithme. C’est un outil, pas l’Évangile.”
Sur le fond, elle a raison : Oura (ou Whoop) n’est qu’un outil, pas une vérité absolue gravée dans le marbre. Mais la façon dont ces trackers sont vendus et marketés nous amène souvent à croire que leurs chiffres sont forcément corrects. D’autant que, dans leur communication, ils insistent sur l’utilisation de l’IA ou de l’apprentissage automatique, ce qui donne immédiatement un vernis de fiabilité scientifique.
En réalité, tout dépend de l’approche algorithmique choisie :
Oura Ring : la bague mesure en continu la variabilité de la fréquence cardiaque (HRV), la fréquence respiratoire et surtout les mouvements détectés par accéléromètre. L’algorithme en déduit les différents stades de sommeil (léger, profond, paradoxal). Mais la limite, reconnue dans plusieurs études, est que l’Oura surestime parfois le sommeil profond et peut confondre immobilité et sommeil.
Whoop : le bracelet s’appuie davantage sur la photopléthysmographie (PPG) pour analyser les micro-variations du rythme cardiaque et sur un modèle statistique d’événements liés aux cycles circadiens. Résultat : il tend à être plus précis sur la durée totale de sommeil et la latence d’endormissement, mais il sous-estime parfois les phases REM (sommeil paradoxal) par rapport à la polysomnographie (gold standard médical).
👉 Ce que cela montre : deux outils peuvent analyser la même nuit et donner des résultats très différents (30 minutes d’écart sur le sommeil profond n’a rien d’exceptionnel).
Au final, il est essentiel de se rappeler ce que je martèle souvent, à savoir que ces dispositifs fournissent des tendances utiles mais pas une mesure absolue. L’important reste la sensation au réveil, la récupération perçue, et les corrélations qu’on peut faire entre nos habitudes (nutrition, sport, lumière, méditation) et les données fournies.
✨ À retenir…
Suivez mon PROTOCOL BIOHACKING INSPIRE PAR L’ANTHROPOLOGIE puis testez, mesurez, mais n’oubliez jamais que votre corps est plus intelligent qu’un algorithme.
Et vous ? Avez-vous déjà remarqué ces incohérences entre Oura, Whoop ou Apple Watch ?
Avez-vous l’impression que ces outils vous aident… ou vous limitent ?
Valérie Orsoni
Biohacker depuis 1998 et Experte en Longévité
🎤 Je serai conférencière invitée au Global Longevity Webinar organisé par The Coalition For Radical Life Extension —
🗓 Samedi 23 août à 11h PST | 14h EST | 19h CET
🎙 Je prendrai également la parole lors de la Biohackers World Conference à Miami, les 1er et 2 novembre 2025
📍 Je serai intervenante à la Longevity Leadership Conference au Verizon Innovation Lab — 18 et 19 mars 2026
🎙 Je prendrai également la parole lors du Sommet de l’Hypersanté à Paris, les 21 et 22 mars 2026
🎤 Et je serai également conférencière au HealthSpan Summit — du 2 au 4 octobre 2026
ps : je suis aussi la fondatrice de LiliWarrior, une marque de vêtements 100% éco-responsable et NON TOXIQUE meilleure pour la planète, donc pour notre santé (ce qui nous inscrit résolument dans un cercle vertueux !)
et de
LeBootCamp.fit mon site de coaching en ligne qui vous offre une foultitude de programmes fitness, nutrition et plus encore (code FIT50 = 50% de remise sur votre premier mois !).
Valérie Orsoni
Biohacker depuis 1998 et Experte en Longévité
🎤 Je serai conférencière invitée au Global Longevity Webinar organisé par The Coalition For Radical Life Extension —
🗓 Samedi 23 août à 11h PST | 14h EST | 19h CET
🎙 Je prendrai également la parole lors de la Biohackers World Conference à Miami, les 1er et 2 novembre 2025
📍 Je serai intervenante à la Longevity Leadership Conference au Verizon Innovation Lab — 18 et 19 mars 2026
🎙 Je prendrai également la parole lors du Sommet de l’Hypersanté à Paris, les 21 et 22 mars 2026
🎤 Et je serai également conférencière au HealthSpan Summit — du 2 au 4 octobre 2026
ps : je suis aussi la fondatrice de LiliWarrior, une marque de vêtements 100% éco-responsable et NON TOXIQUE meilleure pour la planète, donc pour notre santé (ce qui nous inscrit résolument dans un cercle vertueux !)
et de
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